Etre recruteur en 2020. 11 conseils pour bien recruter.

Pas facile D’ÊTRE un recruteur en 2020. Pas ou peu de candidats. une tendance de plus en plus grande au “ghosting“. un marche dynamique et TRÈS changeant. la question des attentes des candidats MÉRITE donc D’ÊTRE prise un peu plus en CONSIDÉRATION. voici donc un tour d’horizon des attentes et des enjeux de nos candidats.

Les attentes

Haro sur les grands groupes

Selon une étude réalisée par Météojob, les petites entreprises ont la cote ! En effet, plus de 50% des actifs Français préfèrent intégrer une structure à taille humaine du type TPE-PME (structure de 1 à 250 salariés) contre un grand groupe. Ils le justifient par le fait qu’une petite entreprise apporte de nombreux avantages, avec notamment, un bon relationnel et le développement des rapports plus humains avec leurs collègues et même leur patron. Davantage d’autonomie, une certaine polyvalence, un travail de proximité (interne et externe) grâce à un ancrage local de l’activité de l’entreprise et la proximité avec les partenaires. Ils notent aussi plus de souplesse et de réactivité dans la prise de décision qui procure plus de liberté.

être recruteur et séduire les candidats

Un peu plus de contenu s’il vous plait

Outre la taille de l’entreprise, les candidats s’intéressent également au contenu du poste à pourvoir. Un poste avec des missions intéressantes, dans un environnement plaisant, est cité par près de 80% des candidats répondant à un sondage réalisé par Régionjob. En effet, les candidats s’intéressent en premier lieu au contenu de leur futur emploi et recherchent principalement un poste à caractère stimulant (en particulier pour les jeunes diplômés) qui leur permettra de développer de nouvelles compétences et de s’épanouir pleinement dans leur travail, et également dans un environnement où il y a des possibilités d’évolution.

Mais où est Charlie ?

Ensuite, la localisation du poste vient en troisième plan. Un candidat est généralement prêt à se déplacer dans un rayon de 20 km autour de chez lui avec un temps de trajet allant de 30 à 45 minutes (en comptant les embouteillages bien sûr !). La localisation du poste n’est donc le premier critère, mais un critère déterminant tout de même pour l’équilibre de vie. Et il arrive assez régulièrement qu’un candidat ne postule pas à une offre à cause de la localisation.

Money money money

être recruteur et séduire les candidats

Aussi étrange que cela puisse paraître pour beaucoup, le salaire n’arrive qu’en 4ème position en matière de motivation pour aller travailler. Néanmoins, il apparaît que plus le salaire est élevé et plus les salariés sont motivés et heureux pour aller travailler. Ainsi, même si la rémunération n’est pas sur le podium des leviers de motivation, il est capital de raisonner avec son marché et pas uniquement avec son entreprise. Les salaires proposés il n’y a pas encore 10 ans sont déjà bien en dessous de ce qui se pratique actuellement. Rester camper sur sa grille salariale est un bien grand risque à l’heure ou attirer des talents est un enjeux pour chaque entreprise.

Recruteur sois plus précis !

Lors de l’entretien les candidats attendent des recruteurs plus de précision en ce qui concerne le poste, la/les missions confiées. En effet, dans les sondages, 91% des candidats citent ce point. Ils cherchent à obtenir plus de détails sur l’environnement, le travail à fournir, leur permettant de se projeter et de comparer avec leurs expériences précédentes et leurs ambitions futures afin d’être sûr de l’adéquation du poste avec ces dernières.

Vous avez dit ghosting de candidats ?

Enfin, à la suite d’un CV envoyé ou d’un entretien passé, les candidats apprécient les recruteurs qui effectuent un suivi de leur candidature. En effet, même si le recruteur se rend compte à la lecture du CV ou à la suite de l’entretien que le profil du candidat ne correspond pas, celui-ci apprécie d’en être informé afin de poursuivre ses recherches.

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Même si l’entretien n’a pas été concluant, les candidats apprécient de recevoir des conseils (sur le CV, la posture en entretien, la manière d’aborder son parcours professionnel…) de la part du recruteur avec qui ils ont échangé. Cela est particulièrement vrai pour les cabinets de recrutement spécialisés qui sont en contact avec plusieurs entreprises à besoin de recrutement, qui même si un recrutement n’a pas fonctionné son en capacité de proposer le CV du candidat à d’autres entreprises partenaires.

Les déceptions

Name dropping

Les candidats se plaignent souvent de rarement connaitre le nom de l’entreprise qui recrute, (point cité par 45% des candidats). En effet, nombreuses sont les entreprises qui utilisent des cabinets de recrutement spécialisés ou non, pour les aider dans leurs processus. Cependant beaucoup d’entre elles ne leur confient pas de mandat d’exclusivité, les contraignant ainsi à diffuser leurs offres d’emploi de manière anonyme. Ceci créé donc une frustration chez les candidats une réticence de la part des candidats qui n’osent pas postuler ne sachant pas de qui il s’agit. De plus, difficile de faire des recherches sur le futur employeur et de préparer sa candidature en conséquence sans pouvoir se renseigner sur lui.

Un silence glaçant

Autre facteur a prendre en compte quand on est recruteur qui dérange fortement les candidats, est le taux de non-réponse de la part des entreprises. En effet, postuler à une offre qui nous intéresse et ne pas recevoir de réponse (même négative) est grandement agacent et frustrent pour les candidats qui ne trouvent plus t’intérêt à postuler en sachant que neuf fois sur dix, ils ne recevront pas de retour (ou bien dans les 3 prochains mois).

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Un peu plus d’ouverture s’il vous plait

C’est bien connu, les entreprises recherchent toutes le « mouton à 5 pattes », profil compétent qu’elle n’auront pas à payer trop cher. Or, comme nous le savons tous la perle rare n’existe que dans 0,001% des cas ! Cependant, malgré cette réalité avérée, les entreprises continuent de parcourir cette longue route sans issue et ont du mal, lorsqu’elles ont une idée bien précise en tête, à s’ouvrir à des profils plus atypiques mais qui conviendrait tout autant. C’est pourtant un critère qui agace assez régulièrement les candidats.

Communiquer sur un salaire attractif

En 4ème place, on trouve un « salaire inadapté », ce qui rejoint mon propos du dessus. Comme vous recherchez votre hôtel au meilleur prix sur Trivago, les entreprises recherchent la perle rare au meilleur prix pour leur recrutement. En revanche, certains salaires paraissent démesurément bas en comparaison avec la quantité de travail à fournir. C’est en majorité pour cela que certaines offres sont « boudées » par les candidats qui trouvent des emplois tout aussi intéressant avec un salaire bien plus attrayant.

Le bad buzz du recruteur

Enfin, chaque entreprise dépense une fortune colossale dans sa communication. N’oubliez pas que les candidats sont aussi vos consommateurs et qu’une bonne expérience (même avec une issue négative) donnera un sentiment d’appartenance au candidat. Une mauvaise expérience donnera aussi l’occasion au candidat de communiquer à répétition sur cette entreprise qui l’a mal reçu ou qui ne lui donne pas de nouvelles. Imaginez donc l’impact que cela peut avoir…

Vous l’avez compris, que l’on soit un cabinet de recrutement spécialisé comme AMALO ou une entreprise, il est nécessaire d’accorder un peu de temps et d’attention à chaque recrutement.

Par Océane LANDEL

Publié le 5 novembre 2019


2 commentaires

  1. Le passage en revue du C.V ne suffit pas pour évaluer les compétences et les savoir-faire de chaque candidat. Cela fait simplement l’objet d’une présélection. L’entretien d’embauche le complète. Il permet au recruteur de connaître sur le bout des doigts le tout sur le candidat avec qui il voit : ses compétences et même sa personnalité la plus subtile.

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