Automaticien – Fiche métier

L’automatisation, aujourd’hui, se développe dans tous les secteurs d’activité, entraînant ainsi une vague de recrutements chez les automaticiens. En effet, dans la production industrielle, les machines automatisées ont, pour certains postes pénibles aux tâches répétitives notamment, peu à peu, remplacé les hommes. Ainsi, l’automaticien expert incontournable de ce type d’équipements, conçoit, installe, programme, règle, met à jour, entretien et dépanne tout ou partie des équipements automatisés et motorisés, machines-outils ou robots installés dans l’usine. Voici notre fiche métier pour le poste d’automaticien (code ROME : H1208 – Intervention technique en études et conception en automatisme / I1302 – Installation et maintenance d’automatismes).

Quelles sont les missions d’un automaticien ?

Environnement de travail

Sous la direction d’un ou plusieurs ingénieur(s), d’un chef d’équipe ou encore d’un responsable automatisme, dans une grande entreprise industrielle, l’automaticien opère le plus souvent en bureau d’études ou en production. Il arrive également qu’on le retrouve en maintenance ou au service après-vente.

Aussi appelé, technicien d’automatisme, technicien de maintenance en automatisme, technicien automaticien, l’automaticien est en charge selon la demande du client (interne ou externe) de concevoir le système et coder les programmes informatiques complexes destinés à commander les fonctions des machines, qui appliqueront les opérations requises, de manière automatisée. Ensuite, il se rend en usine pour effectuer les derniers réglages. En cas de problème, c’est lui qu’on appelle pour réparer, entretenir et améliorer les machines.

Les domaines de compétence de l’automaticien sont extrêmement variés, et demandent un large éventail d’expertise. Professionnel polyvalent, il maîtrise ou du moins comprend le fonctionnement des appareils mécaniques, électriques, électroniques, pneumatiques, hydrauliques et informatiques, qui disposent d’un automate pour fonctionner et sur lesquels l’automaticien doit intervenir.

Les activités de l’automaticien varient selon le lieu où il exerce (bureau d’études, production, maintenance, SAV), le mode d’organisation dont il dépend ainsi que le secteur d’activité de la société. Ainsi, dans les annonces d’emploi que l’on peut trouver sur les sites d’emploi, la liste des missions exposées n’est bien souvent pas exhaustive. D’une façon générale, l’automaticien intervient à toutes les étapes du processus de vie d’un dispositif automatisé.

Programme et conçois le système

En lien avec le ou les ingénieurs du service, et suite au travail réalisé par ce dernier, l’automaticien identifie et analyse, au travers de la demande faite par le client, les opérations devant être réalisées par la machine (assemblage de pièces, dépose de peinture, conditionnement/palettisation…). Puis, à partir de ces informations, il établit un cahier des charges des opérations d’automatisation les plus adéquates à mettre en place (assembler, projeter, emballer, stocker…) pour efficacité optimum et du matériel nécessaire pour la mise en place du projet.

Une fois le cahier des charges établit, l’automaticien modélise et programme les systèmes informatiques qui commanderont ces opérations et ce en tenant compte des contraintes d’espace, de cadence de production, de temps disponible, etc. Il réalise les plans de montage et simule la mise en réseau des postes de l’usine.

automaticien fiche métier
Automaticien – Fiche métier

Une fois ce travail effectué, il rédige les notices d’exploitation décrivant le fonctionnement de la machine et les liens établit entre elle et l’automatique qui contrôle et commande ses actions. De plus, ces notices seront utiles à l’étape suivant qui consiste à la mise en place et mise en service des mécanismes développés.

Enfin, il conçoit et réalise toute une batterie de tests de validation fonctionnels et techniques des automates permettant de vérifier la fiabilité du système développé et la fluidité des actions.

Met en place

Une fois que le système d’automatisation a fini d’être conçu, programmé et a été vérifié, l’automaticien entreprend la mission manuelle de son métier. Il se charge de l’intégrer au processus de fabrication.

L’automaticien monte, sur la ligne de production, les équipements pilotés par des automates conformément à un cahier de charges ou aux instructions du constructeur, et intègre les automates paramétrés aux machines déjà présentes ou installe de nouvelles machines dites « automatiques ».

Il règle l’ensemble du dispositif et vérifier l’installation en réalisant de nouveaux tests pour contrôler que tout se passe bien et qu’il n’y aura pas de souci de fonctionnement lors de la mise en route. Puis il lance la mise en service du système automatisé.

Enfin, il accompagne les clients et/ou les utilisateurs dans la prise en main du dispositif, leur explique le fonctionnement, les opérations à réaliser pour mettre en route le système, la démarche à suivre en cas d’anomalie avant de faire intervenir la maintenance, etc. Par ailleurs, il leur fournit les plans d’équipement de l’installation et les notices d’exploitation pour plus de précisions et afin que ceux-ci aient un support sur quoi s’appuyer en cas d’oubli ou de problème sur le système.

Assure la maintenance

Maintenance préventive

Une fois mis en place, il faut s’assurer quotidiennement que le système fonctionne correctement. C’est pourquoi l’automaticien occupe également un rôle d’« ange gardien » des infrastructures mises en place et assurer leur entretien.

Il se rend alors sur site et réalise régulièrement des audits et diagnostics afin de contrôler l’état et le réglage des organes de la production qui ont été automatisés, lorsque ceux-ci sont à l’arrêt.

Ces opérations lui permettent de surveiller l’usure, les déformations ainsi que la propreté du système et de mettre en place les actions correctives associées en conséquence.

Au cours de ces contrôles, il identifie les anomalies de fonctionnement potentielles au moyen d’instruments de mesure électriques ou mécaniques.

Les opérations effectuées lors de ces visites d’entretien courant préventif aux dysfonctionnements peuvent être : le nettoyage des connections, le remplacement de piles d’alimentation, le changement de vérins hydrauliques ou pneumatiques, d’électrovannes, de contacteurs, de relais, etc. Il peut également s’agir de la modification des paramètres régulés par les automates en fonction de l’évolution des besoins de la production (cadence, débit) ou encore des évolutions technologiques qui nécessites la reprogrammation des consoles de contrôle ou encore la mise à jour des logiciels opérationnels.

Maintenance curative

Malgré la mise en place de ces dispositifs de contrôle et de prévention, le risque zéro n’existe pas. L’automaticien a pour mission donc d’assurer le dépannage des machines automatiques lorsque celles-ci sont en panne. Pour cela il procède par étapes.

Premièrement, prépare son intervention en se munissant de toute la documentation de la machine et de maintenance nécessaire. Ensuite, il réalise un diagnostic afin de comprendre la cause du dysfonctionnement (dérive d’un paramètre, surchauffe…). Pour cela, il identifie rapidement le type d’automate dont il s’agit, puis, à l’aide d’un boîtier électronique ou d’un ordinateur portable, prend en main l’interface de communication avec l’automate.

Une fois le problème élucidé et son origine détectée, l’automaticien détermine et réalise les actions à entreprendre pour remettre les dispositifs défectueux en état de marche dans les meilleurs délais, et ce peu importe que le problème soit électrique, électronique, mécanique, pneumatique ou hydraulique.

Simple nettoyage, remplacement d’une pièce ou d’un sous-ensemble du robot, renouvellement de la programmation informatique, les opérations sont diverses et variées.

Si, une ou plusieurs pièces ont été changées, premièrement, il s’assure que le circuit auquel elles appartiennent fonctionne correctement lors de la mise en service, deuxièmement il l’emporte avec lui en atelier ou l’envoie chez le fabricant afin de l’examiner.

Pour finir, l’automaticien remplit et signe sa fiche d’intervention soit manuellement sur papier soit, si l’entreprise est équipée d’un système de GMAO, numériquement, sur le logiciel de la société.

L’automaticien est un acteur incontournable de la maintenance industrielle.

Fait évoluer

En parallèle, l’automaticien cherche à faire évoluer les moyens de production et optimiser la rentabilité de l’activité. Alors, outre ses activités purement terrain, il contribue également à une veille technologique sur les outils, logiciels et matériels en lien avec l’automatisation des machines et propose des évolutions.

De plus, il participe à l’amélioration des programmes, des notices techniques et des procédures de traitement, et dans certains cas aide à concevoir de nouveaux systèmes d’automatisation.

Il fournit un support technique aux utilisateurs et forme les nouveaux arrivants

Le métier d’automaticien est un métier en perpétuelle évolution. Parce que les robots, les machines et les outils évoluent sans cesse, l’automaticien se doit d’être à la pointe de cette transformation pour pouvoir suivre et exercer correctement son métier. Cela passe évidemment par une formation permanente et une mise à jour régulière des compétences. Bien souvent, consciente de l’importance de cela, des programmes de formations sont proposés voire organisés par les entreprises elles-mêmes.

Au service des autres

Toujours selon l’entreprise, l’automaticien peut être appelé pour dépanner des machines en dehors de son département voire de sa région de résidence. Il peut donc avoir à se déplacer sur plusieurs usines, régions ou même pays. Des déplacements fréquents et parfois lointains sont donc à savoir et à prendre en compte avant d’accepter un poste.

De plus, certaines usines fonctionnant en continu, 7j/7, 24h/24, l’automaticien peut également devoir intervenir en urgence à n’importe quelles heures du jour et de la nuit. Une grande amplitude horaire est alors prévisible. Dans l’industrie, l’automaticien travaille généralement en 2×8 ou en 3X8.

Quelles sont les qualités requises pour être un bon automaticien ?

L’automaticien est un professionnel organisé et rigoureux, qui fonctionne avec méthode et logique, indispensable dans un environnement où il faut en permanence respecter les règles de sécurité en vigueur.

Manuel, il intervient sur de nombreuses machines avec soin, habileté, minutie et précision, car de nombreuses machines et systèmes de sécurité dépendent de son travail.

Autonome, face à la complexité grandissante des machines et une automatisation qui se développe, l’automaticien dispose d’une capacité d’adaptation sans égale pour manier les nouveaux matériels et technologies.

Doté de bonnes conditions physiques lui permettant de déplacer des pièces parfois très lourdes mais également de supporter le travail debout, dans le bruit, la chaleur ou le froid.

Sa capacité d’analyse, sa réflexion et son esprit vif lui permettent de remonter rapidement à la source des défaillances du système et d’être réactif face aux situations rencontrées.

Il fait preuve d’une grande capacité de concentration inaltérée malgré les longues heures de travail.

Il sait se montrer disponible pour intervenir à tout moment en cas de panne. Disposé à des astreintes horaires (même la nuit) et à évoluer dans un environnement parfois difficile. Dans l’industrie, l’automaticien travaille généralement en 2×8 ou en 3X8.

Bon communicant, il apprécie le travail en équipe et est en mesure d’échanger facilement avec différents interlocuteurs (collègues, supérieurs hiérarchiques, opérateurs/utilisateurs, etc.)

Curieux et passionné par la technologie, il peut compter sur son esprit d’initiative pour faire évoluer son poste, ses méthodes de travail et les méthodes de production.

De quelles connaissances et compétences clés un automaticien doit-il être doté ?

  • Passionné par l’informatique et la technique.
  • Doté d’un esprit mathématique indispensable pour calculer et définir des systèmes complexes.
  • Comprend le fonctionnement et est sensible à la sécurité associée à la manipulation des machines.
  • Sait établir un diagnostic et proposer une ou plusieurs solutions de dépannage.
  • Dispose de solides connaissances dans les domaines automatiques, logarithmique, électrotechnique, électrique, mécanique, hydraulique, pneumatique et les nouvelles technologies.
  • Maîtrise les outils et langages de programmations informatiques.
  • Maîtrise les logiciels de bureautique (traitement de texte, tableur, présentation…)
  • Sait utiliser les logiciels de conception : CAO (conception assistée par ordinateur), DAO (dessin assisté par ordinateur), visuels 2D/3D, etc.
  • Maîtrise les logiciels de GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur),
  • Maîtriser des logiciels spécifiques à son domaine technique (analyses mécaniques, chimiques, statistiques, outils de gestion de contrats…)
  • Mobile, il n’a pas peur des déplacements réguliers en France voire à l’étranger.
  • Connais l’anglais technique qui lui permet de comprendre de la documentation technique souvent rédigée en anglais. Dans certains cas, est capable d’écrire en anglais les livrables, notes, e-mails, etc., nécessaires à la réalisation des activités.

Comment devenir automaticien ?

Le métier d’automaticien est un métier particulièrement technique. Il nécessite de solides connaissances souvent acquises durant le parcours scolaire mais également au travers d’expériences en entreprise. Il faudra plusieurs années d’expérience pour maîtriser tous les enjeux du poste et les spécificités techniques inhérentes à ce métier. Par ailleurs, certains cabinets de conseil spécialisés dans l’automatisation industrielle vous permettront de développer rapidement de solides compétences.

Comment devenir automaticien ? Quels diplômes requis  pour être automaticien ?

De très nombreux parcours de formation mènent au métier d’automaticien. Du niveau Bac à Bac+5 il y en a pour tous les profils, toutes les envies. Le niveau de diplôme du candidat influe majoritairement sur le niveau de responsabilités et de salaire auquel il peut prétendre à sa sortie d’études.

Voici donc un listing complet des formations existantes sur le marché et le poste envisageable une fois le diplôme en poche :

Niveau bac : pour occuper un poste d’agent de maintenance

  • Bac pro MEI (maintenance des équipements industriels)
  • Bac pro MSPC – maintenance des systèmes de production connectés
  • Bac pro PLP – pilote de ligne de production
  • Bac pro SN – systèmes numériques

Niveau bac + 2 : pour occuper un poste de technicien (exécution installation des systèmes)

  • BTS CIRA – contrôle industriel et régulation automatique
  • BTS CRSA – conception et réalisation de systèmes automatiques, anciennement BTS MAI (Mécanique et automatismes industriels)
  • BTS Electrotechnique
  • DUT GEII (génie électrique et informatique industrielle)
  • DUT GIM (génie industriel et maintenance)
  • DUT GMP (génie mécanique et productique)
  • BTS MS – maintenance des systèmes option A système de production ou option B systèmes énergétiques et fluidiques

Niveau bac + 3 (bachelors et licences) pour compléter sa formation

  • BUT GEII – génie électrique et informatique industrielle
  • BUT GIM – génie industriel et maintenance
  • BUT GMP – génie mécanique et productique
  • Licence professionnelle Automatique et informatique industrielle, spécialité : contrôle industriel et systèmes embarqués temps réel
  • Licence professionnelle métiers de l’industrie : conception et amélioration de processus et procédés industriels
  • Licence professionnelle métiers de l’industrie : gestion de la production industrielle (spécialité : informatique, industrielle, automatisme et productique)
  • Licence professionnelle systèmes automatisés réseaux et informatique industrielle

Niveau bac + 5 : pour occuper un poste d’ingénieur (conception d’automates)

  • Master Automatique et systèmes électriques
  • Master Ingénierie de conception, parcours systèmes automatisés et robotique avancée
  • Master Energie, parcours Automatique et énergie électrique
  • Master Sciences pour l’ingénieur
  • Diplôme d’Ingénieur

Métier très exigeant, la mise en situation réelle au moyen de stages et alternances en entreprise permet au futur automaticien d’être confronté à la réalité du terrain, de faire face à des problèmes concrets et par conséquent de mieux se représenter ce à quoi son quotidien pourrait ressembler une fois sur le marché du travail.

Il est également possible de devenir automaticien par la voie de la formation continue, dans le cadre d’une réorientation professionnelle. Il est dans ce cas préférable de privilégier les formations de type BTS et DUT ainsi également le titre professionnel (TP) en automatisme et informatique industrielle.

Que faire après une carrière comme automaticien ?

La carrière de l’automaticien évolue à mesure que la technologie évolue. Alors la formation continue occupe une place stratégique dans ce métier.

Avec de l’expérience, un automaticien peut choisir de gagner en expertise et de se spécialiser dans une technologie précise : motorisation, pneumatique, hydraulique, robotique…

Après plusieurs années réussies sur ce poste, l’automaticien gagne également en responsabilités. Il peut être amené à encadrer une équipe de techniciens et d’automaticiens par exemple et devenir chef d’équipe, chef de service ou encore responsable maintenance.

Il peut également intégrer un bureau d’études et s’orienter dans la conception d’automatismes, et au bout de quelques années prétendre au poste de chef de projet pour réaliser et mettre en place des projets d’automatisme ou encore de directeur de BE.

L’automaticien peut poursuivre sa carrière en se dirigeant vers des formations complémentaires et passer un diplôme d’ingénieur en automatismes par exemple.

Enfin, il peut décider de créer sa propre structure de conseil ou un bureau d’études indépendant.

Qui recrute des automaticiens ?

Tous les secteurs industriels utilisant des machines pour produire des biens sont susceptibles de recruter des automaticiens. En effet, désormais la quasi-totalité des opérations, tâches, contrôles est informatisée et automatisée.

Il serait difficile de noter l’ensemble des secteurs de lesquels le métier d’automaticien peut être exercé, cependant en voici quelques-uns : agroalimentaire, aéronautique, automobile, bois, métallurgie, textile, électrique, médical, BTP, production d’eau et assainissement, programmation d’ascenseurs, station de lavage, etc.

Le métier d’automaticien peut alors être exercé dans un service d’études, de production ou de maintenance en usine ou au siège social.

Il peut également s’exercer dans un bureau d’études ou un cabinet conseil en ingénierie prestataire, pour le compte d’un client.

automaticien infographie
Automaticien – Infométier

Quel est le salaire d’un automaticien ?

Un profil junior peut recevoir entre 20k€ et 35k€ de salaire brut annuel. Un profil expérimenté peut gagner jusqu’à 45k€ par an. La rémunération de l’automaticien fluctue majoritairement en fonction de l’entreprise, du secteur d’activité, de l’expérience exigée, de la complexité des équipements automatisés dont il s’occupe, du niveau de responsabilité ainsi que du périmètre (contexte national ou international) de l’entreprise.

Il est intéressant de noter que cette profession ne répond à aucune grille salariale prévue par l’État ou autre organisme tiers. Si le poste nécessité de se déplacer, l’entreprise peut couvrir les dépenses associées. Les paniers repas peuvent être associés au salaire. Certaines grandes entreprises, proposeront une prime d’intéressement et/ou une prime de participation. Enfin, le salaire peut également être versé sur 13 ou 14 mois en fonction du contrat de travail ou de la convention collective.

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Publié le 10 septembre 2021

A propos de l'auteur
Yann NABUSSET
Fondateur du cabinet de recrutement AMALO
Diplômé d'un Master en achats, logistique et distribution. 👨🏻‍🎓
Recruteur sur les métiers techniques depuis plus de 10 ans 🥲
Je parle emploi, recrutement, industrie, logistique et supply chain.
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